juillet 2017

juillet 2017

QUELLE HUILE POUR QUELLE UTILISATION

Huile d’olive, de tournesol, de colza, de lin, d’arachide, de noix,… Il n’y a que l’embarras du choix et couleur ! L’idéal, c’est d’avoir quelques flacons et de les varier selon l’utilisation pour les optimiser. Aucune huile ne peut se dire parfaite d’un point de vue nutritionnel.

Oméga 3 (bon pour le cœur et le système nerveux), oméga 6 (aide à réguler le cholestérol sanguin), et oméga 9 (contribue à nous protéger contre les maladies cardiovasculaires) : voici nos besoins en acide gras. Comme chaque huile a ses points forts, l’important c’est la complémentarité, par exemple : olive – colza – tournesol ou noix – soja – sésame, mais surtout l’équilibre pour obtenir un ratio entre les apports des différents oméga satisfaisant (trop d’Omega 6 par exemple provoque un état inflammatoire !)

POUR LA FRITURE les possibilités sont des plus restreintes : les huiles destinées à la friture doivent présenter un pourcentage élevé d’acides gras insaturés, p.ex. vous pouvez choisir entre l’huile de tournesol, d’arachide et de pépins de raisin. À savoir : ne frire que de petites portions à la fois, sinon l’huile refroidit trop et l’aliment absorbe inutilement beaucoup d’huile.

POUR LA CUISSON jonglez avec les huiles d’olive, de tournesol HO (High Oléique), de macadamia ou de pépins de raisin. Mais attention : si lors de la cuisson, l’huile fume, c’est qu’elle devient toxique. Jetez-la. Outre des composés cancérigènes qui apparaissent, elle perd aussi toute sa valeur nutritive.

POUR L’ASSAISONNEMENT d’une manière générale, toutes les huiles peuvent être utilisées. Faites preuve de folie : huile de sésame grillée, de noix, d’argan (qui dans la cuisine marocaine sert à tremper le pain au petit déjeuner car elle est fruitée et délicate).
POUR LA PÂTISSERIEl’huile pouvant tout à fait remplacer le beurre (lui-même remplaçable par certains légumes), on préfèrera une huile de colza, de soja ou de germes de maïs dans l’élaboration des pâtisseries. En effet on apprécie leur goût neutre qui permet aux autres aliments de diffuser pleinement leur saveur. Toutefois, on peut aussi bien utiliser de l’huile d’olive, de noix, d’avocat ou de coco pour parfumer les préparations.

HUILE DE PALME Elle n’a pas bonne réputation. On la retrouve dans tout ce qui est industriel : les biscuits, chips, pains de mie, pizzas et pâtes à tartiner. Ce qui est important c’est d’y aller à petite dose ! Car c’est l’excès de consommation des acides gras saturés contenus dans cette huile qui est mauvais pour notre santé.

Encore quelques petits trucs : huile dite « vierge » est extraite des fruits par écrasement, sans aucun traitement chimique ou raffinage.

L’huile avec comme inscription « première pression à froid » a été extraite sans cuisson des fruits, donc à froid. Plus chères et plus goûteuses, ces huiles sont utilisées crues et en assaisonnement.

Par rapport au taux d’acidité, plus il est élevé, moins l’huile est de qualité. Il est lié à l’état de fraîcheur et à la nature des fruits et graines utilisées.

Dans tous les cas conservez vos huiles à l’abri de l’air, de la lumière et de la chaleur. Pour les huiles d’assaisonnement notamment mieux les garder au réfrigérateur (sauf pour l’huile d’olive qui fige).

Les huiles sont toutes composées à 100% de lipides, il n’en existe donc pas de moins caloriques que d’autres.

Voilà, vous avez une base sur les huiles végétales.

Si vous voulez en savoir davantage sur les huiles ou si vous vous méfiez du gras, ou que vous devez faire attention à votre cholestérol alors l’atelier ‘Le gras, c’est la vie ?’ proposé par Graines de Terriens pourrait bien vous intéresser.

L’atelier animé par Carole Constantin dans le cadre d’une série ‘Saveurs et savoirs’ aura lieu le 7 septembre, de 19h30 à 21h15 à Erde.

Retrouvez le descriptif complet du programme ‘Saveurs et savoirs’ sur www.grainesdeterriens.ch/ateliers

juin 2017

juin 2017

LE GROUPE ANIMATION a été très actif pendant les premiers mois, dans les marchés et évènements locaux, pour aller au devant du public. Début juin, a également eu lieu un pique-nique afin de réunir nos membres et de fêter ensemble l’arrivée de l’été. Puis, Co-é-sion a sauté dans le grand bain en s’associant au  « Pain que j’aime » et au Service de l’Agriculture de l’Etat du Valais pour promouvoir un projet pilote de culture de blés anciens en Valais avec, notamment, la projection du film REVOLUTION SILENCIEUSE. Cette soirée a été un réel succès. La salle était comble et, malheureusement, nous avons dû refuser des spectateurs. Au terme de la projection, nous avons pu assister à un débat plein d’émotion qui s’est clôturé par une verrée très festive avec des dégustations de différents pains. Cette manifestation a permis de diffuser le projet et le concept de Co-é-sion sur la scène sédunoise.
LE GROUPE COMMUNICATION
qui s’occupe de vos newsletters a été bien occupé : création de flyers et d’affiches, ainsi qu’une publicité publiée dans le Nouvelliste et divers communiqués de presse. Notre compte Facebook est régulièrement mis à jour avec nos événementsainsi que des informations diverses sur l’alimentation qui nous paraissent intéressantes à partager.

LE GROUPE DÉVELOPPEMENT
prépare un sondage en vue d’une étude de marché. Ce groupe est également à disposition des autres groupes pour les aider à résoudre les problèmes qu’ils rencontrent. Ce sont eux également qui sont responsables du plan de marche et de la planification.

LE GROUPE FINANCE
travaille sur un budget pour l’association qui permettra de se lancer dans un projet pilote, celui du « labo » (vente de produits locaux aux membres,à petite échelle). C’est ce groupe également qui commence à prospecter en vue de trouver des fonds privés ou publics qui aideraient notre projet à se développer.

LE NOUVEAU GROUPE INFORMATIQUE
vient de se créer avec l’arrivée de Michel notre spécialiste. Michel est là pour nous aider avec à améliorer notre site internet et à développer l’infrastructure et les programmes informatiques nécessaires au projet.

LE NOUVEAU GROUPE « LABO »
celui-ci est tout frais ! En effet, nous aimerions, d’ici l’automne, trouver un local où nous pourrions vendre des produits locaux à des prix directs : une sorte de mini-pôle-autour-de-l-alimentation ! Ce sixième groupe va donc préparer la mise en place de ce laboratoire, en effectuant la recherche d’un local, la liste du matériel, celles des producteur dans la région,

Voilà, vous savez maintenant où nous en sommes ! La tête pleine d’idées, des rencontres merveilleuses, des sorties mémorables et des projets qui se concrétisent.

Durant cet été, nous allons nous rencontrer pour fêter nos premières réussites et surtout, continuer à aller de l’avant avec notre future coopérative et en continuant à développer des actions autour de l’alimentation.

Nous sommes toujours à la recherche d’une ou de plusieurs personnes qui seraient d’accord de faire des photos lors de nos manifestations, d’animer nos stands et de faire connaître notre projet auprès de la presse et des institutions locales, ainsi que des personnes intéressées à nous donner un coup de main dans les domaines des finances, de la gestion et des aspects juridiques

Donc si vous voulez faire vous aussi une petite révolution silencieuse et aider à changer le paysage local, n’hésitez plus, nous avons besoin de vous !

Vous êtes tous les bienvenus !

L’équipe Co-é-Sion

mai 2017

mai 2017

Stéphane Marguet de la boulangerie le Pain que j’aime et Co-é-Sion organisent une projection exceptionnelle du film Révolution Silencieuse, en présence du protagoniste principal du film, Cédric Chezeaux. Cette projection aura lieu le 16 juin 2017 à 18h, au cinéma de Sion.
Dans le cadre de son entreprise, Stéphane Maguet utilise des céréales anciennes pour produire son pain. Sa démarche encourage une alimentation durable et saine. Toutefois, il n’est pas en mesure, pour l’heure, de se fournir en Valais. Il doit donc faire venir ses céréales d’autres cantons, ce qui n’est pas idéal d’un point de vue environnemental.  Il se rend toutes les semaines au canton de Vaud, dans la ferme de Cédric Chezeaux, pour trouver les céréales qu’il a besoin, car celles-ci n’étant pas traitée chimiquement, elles n’ont pas une conservation très longue. Sous son impulsion, un projet prévoit donc l’extension des cultures de céréales anciennes en Valais, pour assurer un approvisionnement cantonal et répondre, ainsi, à la demande croissante pour ce type de produits. Cette initiative entre dans le cadre du développement bio.

Les cultures seront lancées dès cet automne. Stéphane Marguet, Cédric Chezeaux et plusieurs agriculteurs valaisans seront pleinement associés à ce projet. Co-é-Sion soutient cette démarche qui va dans le sens d’une production locale de qualité et d’une alimentation plus saine.

Un film de Lila Ribbi

SYNOPSIS :

Cédric, paysan bio dans le jura vaudois, décide d’être fidèle à ses convictions et de redevenir auteur de sa vie. Au risque de perdre les moyens de faire vivre sa famille, il vend ses vaches et se lance dans la culture de blés anciens. En cultivant des variétés de céréales locales il veut devenir producteur d’une nourriture vivante, saine, pleine de saveurs et préserver un patrimoine, la biodiversité semencière, mis à mal par les géants de l’agroalimentaire.

À la fin du film, nous organisons un débat ainsi qu’une verrée avec Cédric Chezeaux, agriculteur.

avril 2017

avril 2017

L’engrain, une céréale ancienne pour l’avenir

Communément connu sous le nom de petit épeautre, l’engrain est un blé très ancien, cultivé depuis près de 9’000 ans. Il est rustique, très résistant et peut donc facilement être cultivé en bio ou en limitant massivement les intrants.

Longtemps supplantée par d’autres types de blés plus rentables, cette variété est aujourd’hui relancée et revalorisée en raison de ses qualités nutritives. Avec une composition riche et équilibrée en éléments minéraux (ses protéines contiennent 8 acides aminés essentiels dont la lysine, souvent absente des céréales), l’engrain brille par sa digestibilité et son faible taux de gluten. Il est particulièrement conseillé pour les sportifs.

Le grain de petit épeautre est tendre. Sous forme de grain, il se cuisine comme du riz ou, idéalement, comme un risotto. La farine d’engrain peut être utilisée pour la fabrication de pains ou, plus gourmand encore, de cakes et autres gâteaux.

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Redécouvrir d’anciennes céréales ou cultures est bénéfique pour notre santé. N’ayant pas subi de modifications génétiques, elles présentent des propriétés qui en font des aliments de qualité exceptionnelle, permettant de régler, entre autres, de nombreux problèmes d’intolérances.

C’est justement l’un des buts de l’association Co-é-sion: faire connaître les atouts de ces anciennes variétés, à travers des conférences et des ateliers culinaires.

Dans cette optique, nous sommes à l’affût de toutes les informations (articles, conférences, spécialistes) sur l’alimentation, afin d’élargir nos connaissances et de développer un réseau de personnes qui pourront, à terme, venir partager avec nos membres leur expertise ou savoir-faire. Nous collaborons déjà avec Stéphane Marguet, Le pain que j’aime (Hérémence), qui produit une large gamme de pains à partir d’une sélection de farines biologiques (dont l’engrain, bien sûr) et dont les produits et recettes traditionnelles réjouissent les papilles des Valaisans.
mars 2017

mars 2017

La semaine dernière, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a publié les premiers résultats d’une large étude sur les habitudes alimentaires des Suisses. Elle démontre qu’en règle générale, les Suisses se nourrissent de façon peu équilibrée. Ils consomment, en effet, trop de viande, trop de sucreries, trop de snacks salés et trop de matières grasses (beurre, margarine, sauces). À l’inverse, les consommations de fruits, de légumes, d’huiles végétales et de produits laitiers sont inférieures aux quantités recommandées.

Source: https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/lebensmittel-und-ernaehrung/ernaehrung/menuch.html

Une alimentation saine étant un des piliers d’une bonne santé, il est important de promouvoir une alimentation plus équilibrée en diffusant des informations simples, claires et précises sur le sujet et en permettant à tout un chacun d’accéder à des denrées saines sans se ruiner. C’est dans cette optique que nous allons développer notre coopérative.
Dans ce contexte, nous avons mis en place des groupes de travail et, ainsi, obtenu de premiers résultats que vous pouvez déjà admirer : la présentation de notre flyer et la création de notre toute nouvelle page Facebook.

Mais, surtout, nous avons fait connaissance ! Car, même si certains se connaissaient déjà, la plupart d’entre nous ne s’était jamais rencontré. La magie de l’association a commencé…